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Comment survivre au premier repas de Noël avec la belle famille ?

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1er Noël avec la belle famille (Le carnet de Liza)

C’est simple, vous n’y survivrez probablement pas… Ou, du moins, vous finirez alité pendant une semaine avec Xanax et Doliprane à votre chevet.

Si je commence à vous raconter le repas de Noël de l’année passée dans ma famille… Vous aurez pitié d’Hulubberlu. Il suffit de tomber sur une mère envahissante, une grand-mère raciste, un cousin homophobe et un oncle ivrogne… Et vous voilà servi pour un repas bien festif ! Je me console en imaginant que c’est pareil dans toutes les familles. Sauf que, quand vous êtes dans la vôtre, c’est toujours supportable. Vous pouvez l’ouvrir si vraiment les conversations sont ras les pâquerettes. Mais chez belle-maman vous avez juste à vous la boucler. Parce qu’elle aura de toute façon cuisiné la meilleure dinde aux marrons du siècle, acheter le meilleur foie gras sur le marché, et déboucher une bouteille de champagne, digne de ce nom, comme vous n’en avez jamais dégusté.

Seulement, les sujets à éviter cette année sont nombreux… la légalisation du mariage homosexuel, la montée du FN encore et toujours, les élections municipales, les interventions françaises au Mali et en Centrafrique, les anaphores récurrentes de François Hollande dans ses discours, le racisme autour de Christiane Taubira et de la nouvelle Miss France, votre avis sur le dernier album d’Etienne Daho… Oui, parce que belle-maman est à tous les coups fan, alors si vous l’avez trouvé creux, agaçant ou peu mélodieux, n’en dites rien. En bref, évitez de parler de choses qui paraissent existentielles. Sans pour autant être reconduit au rang d’abruti sans cervelle.

Vous pouvez parler de ce qui vous passionne par exemple. Hulubberlu, lui, il est passionné par le cinéma et… l’origami. Si c’est votre cas aussi, optez plutôt pour une bonne discussion cinématographique plutôt qu’un cours sur « comment plier joliment du papier », je ne suis pas sûre que ça conquiert qui que ce soit, à tort hein soyons franc (ou juste assez amoureuse pour ne pas lui reprocher ça, le pauvre).

Et si des questions d’ordre privé surgissent, évitez-les gracieusement. C’est facile à dire, certes. Mais, ça vous épargnera des hochements de tête désapprobateurs ou des regards jaugeurs. Vous n’échapperez cependant pas au célèbre « vous faites quoi dans la vie ? » En espérant que votre Hulubberlute ait été assez prévoyante et vous ait préparé le terrain. Mais surtout, dans la forme, restez naturel mais discret. Parce que rappelez-vous dans le film le « Nom des gens « , comment le sujet des camps de concentration se retrouve au cœur de la discussion sans crier gare.

Et si vous vous heurtez à la jalousie paternelle, bon courage… « Ah, mais ce n’est pas assez bien pour ma fille ça ». Sans compter les éternelles comparaisons avec celui d’avant qui était sans aucun doute pire que vous, mais qui est forcément le gendre idéal maintenant que vous êtes le nouveau. Alors, ne soyez pas désemparer et ne vous laissez pas écraser. Le paternel attend juste de vous que vous soyez docile mais franc. N’hésitez pas, avec toute la subtilité dont vous savez faire preuve quand vous le voulez bien, à gentiment le reconduire.

Comme disait Renault,: "on choisit ses copains mais rarement sa famille". Si votre belle famille est timbré, il va falloir faire avec. Heureusement vous sortez avec la fille et pas avec le père ou sa voitrue!

(Comme disait Renaud,: « on choisit ses copains mais rarement sa famille ». Si votre belle famille est timbrée, il va falloir faire avec…  On vous conseille tout de même de profiter du dîner de Noël!)

Bon. Je faisais tout pour ne pas aborder le sujet. Pourtant, le malaise absolu tant redouter par vous tous existe bel et bien. Ce moment où notre cher père commence à se sentir à l’aise avec vous, cherche le conflit ou simplement à vous indisposer devant nous. L’instant S, l’instant sexe.

Comment survivre au premier repas de Noël avec la belle famille ?

Blagues un peu salasses, histoires d’expériences.. Sauf que beau-papa a tendance à oublier que celle que vous avez dans votre lit tous les soirs, c’est sa fille. Et que oui, vous aimez bien faire des cunni, que l’idée du tantrisme vous intrigue depuis un certain temps, et que faire l’amour -pour ne pas dire autre chose- dans un ascenseur c’est vraiment l’extase. Mais que non, vous « rêvez pas de vous enfiler des filles tous les soirs »… Et si vous voulez éviter de finir célibataire le soir de Noël, ce genre de détails ne devrait surtout pas se retrouver dans une quelconque conversation.

Petits détails bien utiles pour le reste. Ne vous risquez pas à ramener une bouteille de vin. Ramenez une bonne bûche traditionnelle de Noël. Ou le Kama sutra au père obsessionnel. Ou des jolies décorations en origami pour la table, qui sait peut-être que tout ça pourrait vous sauver…

Pas de basket, ni de costard, pas de chemise boutonnée jusqu’en haut (n’oubliez pas les conseils qu’on vous donne dans nos articles), et pas non plus de mocassins vernies.

Et si la dinde est immangeable vous n’aurez qu’à vous planquer sous le sapin (incroyablement parfait de belle-maman).

Bien à vous,

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