Business

L’assurance vie, ce n’est pas que pour les vieux ! Si…? Non !

assurance vie
Partager cet article

Vous n’y connaissez pas grand-chose en assurance-vie… voire rien du tout…. Vous êtes jeune (ou pas !) et vous ne vous voyez vraiment pas investir dans une assurance vie. Erreur de débutant !

Bon ce n’est pas très grave, parce que comme on vous aime bien, on va-vous expliquer un peu comment ça marche.

Vous souhaitez mettre de côté pour l’achat d’une maison ou alors vous envisagez de recueillir chaque année les fruits de votre épargne? Pensez à l’assurance vie, oui je m’adresse même à toi jeune Padawan. Allez, un peu de sérieux – c’est parti.

L’assurance-vie : un placement multifonctions

À la fois outil d’épargne individuel et instrument de transmission de patrimoine, l’assurance-vie est un placement multifonctions. Elle permet de cette manière de répondre à des objectifs variés.

Concrètement, l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie offre de multiples possibilités, comme par exemple :

> Se constituer progressivement un capital

En effectuant des versements réguliers (mensuels, trimestriels ou semestriels), l’épargne grossit selon le principe de la capitalisation.

Exemple :

Sur la base d’un rendement annuel de 5 % nets par an, 500 € placés chaque mois permettent de se retrouver à la tête d’un capital d’environ 58 000 € au bout de 8 ans et de 77 000 € au bout de 10 ans.

Dans ce but, le souscripteur peut procéder à des versements programmés ; dans les contrats « modernes », cette formule est assez souple puisque l’assuré a la faculté d’interrompre ou de diminuer à tout moment le montant de ses cotisations. Mais il peut aussi épargner à son propre rythme en fonction de ses capacités du moment.

> Valoriser une épargne déjà constituée

Là encore, la capitalisation des revenus permet de faire fructifier des fonds en vue de réaliser ses projets : achat d’une résidence principale, financement des études des enfants…

Ainsi, placés à 4% nets, 100 000 € investis rapportent 4 000 € par an ; sur 10 ans, le capital récupéré s’élève à 148 020€. A 5 %, ce même capital atteindra l0 ans plus tard 162 890€.

> Bénéficier d’une épargne toujours disponible

À la différence d’autres produits tels que le plan d’épargne en actions (PEA) ou le plan d’épargne retraite populaire (PERP), sur un contrat d’assurance, les sommes versées ne sont pas bloquées : elles peuvent être retirées à tout moment sans attendre une échéance de 8 ans.

Seule la fiscalité est plus ou moins douce en fonction de la date de retrait des fonds. En cas de besoin urgent de liquidités ou pour compléter ses revenus, il est donc toujours possible de piocher dans son contrat.

> Réaliser des opérations boursières sans subir l’impôt

Sur un contrat multisupport, le souscripteur peut réaliser des arbitrages à l’intérieur de son portefeuille, c’est-à-dire acheter ou vendre des titres.

Sur un compte-titres ordinaire, les gains dégagés lors de cette opération sont soumis à hauteur de 27% à l’impôt sur le revenu, même s’ils sont réinvestis immédiatement. En revanche, sur un contrat d’assurance-vie, ils sont à l’abri de toute ponction fiscale tant que les capitaux ne sont pas retirés.

> Utiliser son assurance-vie comme un compte rémunéré

Lorsque le contrat a été ouvert depuis plus de 8 ans, les sommes retirées sont exonérées ou faiblement imposées. Il est ainsi possible d’effectuer un versement, et cinq ou six mois plus tard de retirer les sommes sans impôt.

Dans l’intervalle, les fonds placés seront ainsi rémunérés.

> Disposer d’un complément de revenus à l’âge de la retraite

L’assurance-vie permet de choisir le dénouement de son contrat en fonction de ses besoins ; une sortie unique en capital, une sortie progressive ou une sortie sous forme de rente.

Pour compenser la baisse de ses revenus suite à son départ à la retraite, il est ainsi possible de procéder à des retraits d’argent partiels qui peuvent être programmés à échéances régulières ; dans le même objectif il également possible d’opter pour le versement d’une rente viagère qui aura néanmoins pour contrepartie d’aliéner le capital.

> Transmettre un capital

De ce point de vue, rappelons les deux atouts de l’assurance-vie

  • elle permet de transmettre les sommes détenues sur le contrat à une personne de son choix ; il peut s’agir de ses héritiers directs, mais aussi de son conjoint, de ses petits-enfants et même d’une personne étrangère à la famille ;

 

  • elle bénéficie d’un régime fiscal avantageux; les sommes transmises sont exonérées de droits de succession à hauteur de 152 500 € par bénéficiaire à condition que les primes aient été versées avant 70 ans.

Un produit complexe

Ces produits puisent dans votre épargne avec la régularité d’un métronome pour vous distribuer des revenus. Et la fiscalité est beaucoup moins importante que ce que l’on croit : elle est même en fait très avantageuse sur bien des points (explication en détail de la fiscalité l’assurance-vie ici).

Pour autant, l’assurance-vie n’est pas un placement miracle. Elle demeure un outil relativement complexe qui ne doit pas être souscrit à l’improviste.

Pour optimiser son utilisation et être sûr qu’elle corresponde bien à ses objectifs, il est indispensable de connaître plus en détail ses règles de fonctionnement.

A ce titre plusieurs points méritent d’être déjà soulignés ;

  • la différence d’autres produits financiers (Livret A, «super Livret », comptes à terme…), l’assurance-vie n’est pas un placement gratuit ; elle supporte des frais qui vont diminuer la rentabilité de l’investissement ;
  • dès la souscription, l’assuré doit choisir où sera affecté son argent; ses primes peuvent ainsi se porter sur des supports financiers garantis ou sur des supports plus risqués. Ce choix est très important car il va déterminer le rendement du contrat et la sécurité du capital placé ;
  • enfin, pour bénéficier des avantages en matière de succession, le souscripteur doit absolument indiquer la personne qui recueillera les capitaux en cas décès. A défaut, les fonds transmis seront taxés dans les conditions normales.

A lire aussi : Notre article sur les start-ups

 

Crédit photo de une : Geralt – CC0 Public Domain

Related posts

Yespark : Une start-up qui a terrassé le cauchemar du stationnement

Hurluberlu et ses ami(e)s

Comment bien investir dans le vin ?

Theo

Comment réduire vos mensualités d’emprunt immobilier ?

Jeremy