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Les 7 merveilles du monde antique

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« Tu t’es pris pour la huitième merveille ou bien ? »

L’expression est connue, les sept autres le sont moins. Personnellement, j’en ai entendu parler à travers deux puissants vecteurs de savoir : les cours de latin (un peu) et Rome : Total War (beaucoup !).

Ces édifices grandioses sont les constructions les plus incroyables érigées pendant l’Antiquité. A l’exception d’une seule, elles ont aujourd’hui toutes disparues. Le seul témoignage permettant de certifier leur existence est le manuscrit « Péri tôn hépta théamatôn » (« A propos des Sept Merveilles du Monde ») de Philon de Byzance, datant du IIème siècle avant J-C. Au-delà de ce témoignage, les fouilles archéologiques ont prouvé l’existence de toutes les merveilles à l’exception de celle des Jardins suspendus de Babylone.

La Pyramide de Khéops

Ce gigantesque monument est le dernier encore visible ainsi que le plus ancien. On estime sa construction aux environs du IIIème millénaire avant J-C. Il s’agit du tombeau de Khéops, un pharaon de l’Ancien Empire, qui souhaitait braver le temps par sa sépulture. Il faut bien comprendre que les pharaons étaient considérés comme de véritables dieux sur terre, ce qui peut expliquer la modestie sous tendant la création de l’édifice. Cela étant, la Pyramide de Khéops demeure à l’heure actuelle un des plus grands monuments jamais bâti par l’Homme. D’après les spécialistes, les pierres titanesques composant l’édifice auraient été charriées depuis les montagnes d’Arabie jusqu’au site de construction via le Nil, et plusieurs milliers d’esclaves seraient morts sur le chantier.

Les Jardins suspendus de Babylone

Babylone fut la capitale de l’Empire Perse pendant de nombreux siècles. La cité se trouvait à quelques dizaines de kilomètres au sud de la ville actuelle de Bagdad. La légende veut que le roi Nabuchodonosor II ait ordonné au VIème siècle avant J-C, la construction des Jardins suspendus pour sa femme, en souvenir de la végétation de son pays natal. L’existence de cette merveille est parvenue jusqu’en Occident par l’intermédiaire des soldats d’Alexandre le Grand, mais aucune fouille n’a jamais accrédité leurs propos. On ne sait donc pas vraiment si les Jardins suspendus de Babylone sont un fantasme ou une réalité.

La Statue de Zeus à Olympie

Olympie n’est pas seulement le lieu de naissance des jeux olympiques. La cité fut également celle qui abritait la monumentale statue d’or et d’ivoire représentant Zeus assis dans son trône. Elle mesurait approximativement 12 mètres de haut pour 6 mètres de large. Le trône était décoré d’ébène, de pierres précieuses et d’or. Il ne reste aujourd’hui que les ruines du temple qui était consacré à la divinité, celui-ci ayant été ravagé par un incendie en 462 de notre ère.

Le Temple d’Artémis à Ephèse

Cette merveille est très spéciale. En premier lieu, elle a été détruite sept fois en mille ans depuis sa construction qui s’est elle-même étalée sur trois siècles (du VIème au IIIème siècle avant J-C). Il faut aussi noter que la dernière destruction du temple, celle qui la raya définitivement du planisphère, fut orchestrée la nuit de la naissance d’Alexandre le Grand, par un dénommé Herostratus qui souhaitait être célèbre à travers les âges (et il a manifestement réussi le bougre) ! La légende dit qu’Artémis était trop occupée à veiller sur le futur conquérant pour veiller en même temps sur son temple. A l’instar des autres merveilles, il n’en reste que de jolis cailloux.

Le Mausolée d’Halicarnasse

Rares sont les Hommes ayant fait de leur nom un mot courant. C’est le cas de Mausole, Roi de Carie, une satrapie perse située en Asie Mineure (Turquie actuelle). La construction de l’édifice a vraisemblablement été ordonnée par Artémise II, épouse et sœur de Mausole, du vivant de ce dernier. Cette merveille avait la réputation de frapper non pas par sa taille, tout à fait respectable soit dit en passant, mais davantage par les ornements, détails et richesses que le tombeau offrait à la vue des visiteurs.

Personne ne sait si l’édifice a été terminé un jour. Il n’en demeure pas moins qu’un tremblement de terre a eu raison de sa structure après seize siècles de bonne conservation.

Le Colosse de Rhodes

La particularité de cette gigantesque statue bâtie au IIIème siècle avant J-C est qu’elle servait de phare aux navires arrivant au port de Rhodes. Ainsi, les voyageurs avaient la vision de cet improbable géant tenant une flamme immense. Le colosse faisait quatorze mètres de moins que la Statue de la Liberté et était, selon Philon, composée de plusieurs tonnes de bronze et de fer. En définitive, la statue a été détruite par un tremblement de terre et les restes auraient été saisis pour payer une créance…

Le Phare d’Alexandrie

Cet édifice se situait sur l’île de Pharaos, en face d’Alexandrie en Egypte, qui a par la suite donné son nom à tous les édifices du même type. La construction du Phare a débuté au IIIème siècle sous Ptolémée Ier, un des lieutenants d’Alexandre le Grand. La merveille était de marbre blanc sur environ 150 mètres de hauteur et était visible jusqu’à 50 kilomètres en mer. Elle a tenu bon jusqu’en 1303, où sa robustesse a alors fléchi devant un raz de marée et plusieurs tremblements de terre. Tout au long de l’Histoire, le Phare a fait l’objet de nombreuses évolutions architecturales selon les civilisations qui se sont succédées à Alexandrie. Ainsi, elle a longtemps été surplombée par une statue de Zeus, puis de Neptune, puis de Jésus Christ avant de loger une mosquée au sommet du Phare.

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